L'écriture | signifie que |
a < b |
a est strictement plus petit que b |
a > b |
a est strictement plus grand que b |
a ≤ b |
a est soit plus petit , soit égal à b |
a ≥ b |
a est soit plus grand , soit égal à b |
La factorisation est la transformation d'une expression algébrique (somme ou différence) en un produit de facteurs. |
Généralement, la factorisation permet de transformer une expression algébrique afin de résoudre un problème plus facilement. Les facteurs obtenus après la factorisation sont des polynômes de degré inférieur (ou égal) au polynôme de départ.
La factorisation de polynômes permet entre autres de :
L'opération inverse à la factorisation se nomme le développement d'une expression algébrique.
Tu as souvent rencontré des expressions telles que celles écrites ci-dessous :
3x – 2 ; 9 – t² ; 4x² - 5x + 2 ; ; 4a²b³ ; 5x ; -6 ; …
Ces expressions sont toutes des polynômes.
Chacun des termes d’un polynôme s’appelle un monôme[1].
Prenons un polynôme :
P1(x) = 4x² - 5x + 4
Remarque : -6 est un monôme de degré 0.
Prenons un deuxième polynôme :
P2(t) = 4t² - 5,3t³ + 4
Ordonnons-le :
P2(t) = -5,3t³ + 4t² + 4
P2(t) = 4 + 4t² - 5,3t³
Des mathématiciens allemands et italiens ont imaginé, au début du XXè siècle, le regroupement de différents nombres ayant les mêmes caractéristiques en ensembles ou familles de nombres.
Les ensembles de nombres sont les suivants :
C'est l'ensemble des nombres qui servent à compter, à dénombrer. L'ensemble N fut crée par Peano (1858-1932), et c'est de « naturale » en italien que provient la lettre N.
C'est l'ensemble des entiers positifs ou négatifs, ceux qui n’ont pas de partie décimale. Le Z, vient de zahl (nombre) et zalhen (compter) en allemand, langue de son « inventeur » : Dedekind(1831-1916).
C’est l’ensemble des nombres qui peuvent s'écrire sous la forme d'une fraction à termes entiers. C'est encore Peano qui inventa cet ensemble, Q venant de « quotiente » en italien.
Cet ensemble regroupe :
Ex. : Transformer le nombre périodique n = 2,142727…27…en fraction.
On multiplie « n » par une puissance de 10 (10, 100, 1000, etc.) de façon à déplacer la virgule à droite de la première période :
On multiplie ensuite « n » par une puissance de 10 de façon à déplacer la virgule à gauche de la première période (si il n’y a pas d’antipériode - ici 14-, on multiplie n par 1):
On soustrait membre à membre les deux équations des étapes 1 et 2 : les membres de gauche de l'égalité sont soustraits entre eux, les membres de droite entre eux aussi. Ainsi, les parties décimales illimitées sont identiques et la différence de droite est un nombre entier :
10000n - 100n = 21427,2727…27… - 214,2727…27…
Soit 9900n = 21213
Pour trouver la valeur de « n » sous forme fractionnaire, on divise le nombre entier obtenu à droite de l’égalité par le coefficient de « n » (on isole n) :
n = 21213/9900
Nous avons ainsi la valeur de n, mais en notation fractionnaire, où le numérateur est 21213 et le dénominateur est 9900. Si on effectue la division de 21213 par 9900, on retrouvera notre nombre décimal périodique de départ.
La fraction recherchée est donc :
21213/9900
On peut éventuellement simplifier cette fraction:
2357/1100
Les nombres irrationnels
Par opposition aux nombres rationnels, il s’agit de l’ensemble des nombres décimaux qui ne peuvent être transformés en une fraction à termes entiers. Les deux plus connus sont : « ∏ » et « e »
3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582…
Mais dans la pratique, on utilise le plus souvent 3,14. Les décimales de « ∏ » ont été la proie des savants depuis près de 4000 ans.
2,71828182845904523536028747135266249775724709369995957…
C’est dans cet ensemble qu’on retrouvera la plupart des radicaux envisagés dans ce chapitre.
C'est l'union des ensembles Q et I, soit tous les nombres "réels". R pour « real », cet ensemble a aussi été crée par Dedekind.
Ensemble des nombres de la forme "a + ib" (avec i² = -1). L'emploi de la lettre C provient sans doute d'une convention logique dans la lignée des autres.