Pour repérer un point dans un plan et par la suite (les fonctions) représenter une relation entre deux variables, le système le plus souvent utilisé est le repère cartésien. Il en existe d'autres qui ne seront pas développés ici : coordonnées polaires,...
Un repère cartésien est défini par :
L'axe horizontal d'un plan cartésien se nomme l'axe des abscisses , ou l'axe des x. Cet axe gradué est orienté de la gauche vers la droite dans le plan cartésien (on y indique la valeur de la variable indépendante dans une relation entre deux variables).
L'axe vertical d'un plan cartésien se nomme l'axe des ordonnées , ou l'axe des y. Cet axe gradué est orienté du bas vers le haut du plan cartésien (on y indique la valeur de la variable dépendante dans une relation entre deux variables).
L'intersection des deux droites graduées est appelée origine du repère. Elle est notée O et ses coordonnées sont (0 ; 0).
Les quatre régions du plan délimitées par ces deux axes sont appelées quadrants.
Ils sont numérotés dans le sens anti-horloger.
La graduation des axes du plan cartésien permet de situer des points dans un plan. La position d'un point est donnée par un couple de nombres :
Ensemble, ils forment un couple de nombres appelé les coordonnées du point et noté (x ; y).
Le premier nombre du couple correspond à la position horizontale du point (sa valeur sur l'axe des x ) alors que le deuxième nombre correspond à sa position verticale (sa valeur sur l'axe des y ).
Exemple : quelles sont les coordonnées du point A dessiné ci-dessous ?
En partant de l'origine du repère, sur l'axe des x, il faut se déplacer de 2 unités vers la droite : l'abscisse du point A vaut "2".
De là, il faut monter de 3 unités vers le haut, parallèlement à l'axe des y, pour atteindre le point A : l'ordonnée du point A vaut "3".
Conclusion : les coordonnées du point A sont (2 ; 3).
Soit le produit des nombres x et y, élevé à la troisième puissance.
En L.M. :
(x . y)3 | |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x . y) . (x . y) . (x . y) |
Vu l’associativité de la multiplication, on a : | = x . y . x . y . x . y |
Vu la commutativité de la multiplication, on a : | = x . x . x . y . y . y |
Vu l’associativité de la multiplication, on a : | = (x . x . x) . (y . y . y) |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = x3 . y3 |
D’où : (x . y)3 = x3 . y3 |
Nous retiendrons la formule :
∀ x, y ∈ Q ; ∀ n ∈ N : (x . y)n = xn . yn |
Soit la 2e puissance de x élevée à la 3e puissance.
En L.M. : (x2)3
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x2) . (x2) . (x2) |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x . x) . (x . x) . (x . x) |
Vu l’associativité de la multiplication, on a : | = x . x . x . x . x . x |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = x6 |
D’où : (x2)3 = x6
Nous retiendrons la formule :
∀ x ∈ Q ; ∀ m, n ∈ N : (xm)n = xm . n |
Soit le produit de la 2e puissance de x, par la 3e puissance de x
En L.M. : x2 . x3
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x . x) . (x . x . x) |
Vu l’associativité de la multiplication, on a : | = x . x . x . x . x |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = x5 |
D’où : x2 . x3 = x5
Nous retiendrons la formule :
∀ x ∈ Q ; ∀ m, n ∈ N : xm . xn = xm+n |
Soit le quotient de x par y noté (x/y) élevée à la 3e puissance.
En L.M. : (x/y)3
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x/y).(x/y).(x/y) |
La règle du produit de fractions nous permet d’écrire : | = (x.x.x)/(y.y.y) |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = x3/y3 |
D’où : (x/y)3 = x3/y3
Nous retiendrons la formule :
∀ x ∈ Z ; ∀ y ∈ Z0 et ∀ n ∈ N : (x/y)n = xn/yn |
1er cas :
Soit le quotient de la 5e puissance de x, par la 3e puissance de x
En L.M. : x5/x3
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x.x.x.x.x)/(x.x.x) |
En appliquant la simplification de fractions, on a : | = (x.x)/1 |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = x2 |
D’où : x5/x3 = x2
2ème cas :
Soit le quotient de la 3e puissance de x, par la 5e puissance de x
En L.M. : x3/x5
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = (x.x.x)/(x.x.x.x.x) |
En appliquant la simplification de fractions, on a : | = 1/(x.x) |
La définition de la puissance nous permet d’écrire : | = 1/x2 |
D’où : x3/x5 = 1/x2
Nous retiendrons la formule :
∀ x ∈ Z0 ; ∀ m, n ∈ N :
|
Remarque :
x0 = 1 sauf si x = o (expression indéterminée) |
Comme les rayons du soleil viennent d’un astre très éloigné, on peut les considérer comme parallèles. C’est pourquoi, quand un objet est exposé au soleil, tous les segments joignant chacun des points de l’objet au point de son ombre sont parallèles.
Les propriétés des projections parallèles (des ombres) expliquées ci-dessus peuvent s’appliquer à la droite graduée.
Les projections parallèles conservent les abscisses |
On peut utiliser la propriété précédente pour diviser un segment en parties égales. Divise, par exemple, le segment [AB] en 7 parties égales :
Compte tenu de la propriété énoncée ci-dessus, cette nouvelle graduation divise le segment [AB] en 7 parties égales.
Considérons le segment [AB] et le point M, milieu de ce segment. Si on projette ce segment sur une droite d dans une direction quelconque, on obtient le segment [A’B’] où M’ (image de M) est aussi le milieu de [A’B’] :
Toute projection parallèle conserve le milieu |
Cette propriété appliquée au cas particulier des triangles porte le nom de théorème du milieu :
Dans un triangle, la droite passant par le milieu d’un côté et parallèle à un autre côté passe par le milieu du troisième côté |
Simplifier une fraction rationnelle, c’est diviser les polynômes du numérateur et du dénominateur par tous leurs facteurs communs supposés non nuls.
En pratique, pour simplifier une fraction rationnelle, tu dois :
Exemple simple :
Conditions d’existence : (x + 2)(x – 2) ≠ 0 <=> x ≠ -2 et x ≠ 2