1] >Le signe « = » placé entre deux expressions différentes signifie que ces deux expressions représentent le même nombre.>
2] >Nous appellerons « égalité » l’écriture formée par ces deux expressions et le signe = qui les unit.>
ex : 16 + 4 = 17 + 3
3] >Dans cette égalité, 16 + 4 représente le premier membre de l’égalité >
17 + 3 représente le deuxième membre de l’égalité.
Une bonne représentation de l’égalité est la balance de Roberval équilibrée.
1] >Pour l’addition >
Si on ajoute un même nombre aux deux membres d’une égalité, on conserve une égalité. ∀a, b, c ∈ R : a = b => a + c = b + c |
2] >Pour la soustraction >
Si on soustrait un même nombre aux deux membres d’une égalité, on conserve une égalité. ∀a, b, c ∈ R : a = b => a - c = b - c |
3] >Pour la multiplication >
Si on multiplie les deux membres d’une égalité par un même facteur, on conserve une égalité. ∀a, b, c ∈ R : a = b => a . c = b . c |
4] >Pour la division >
Si on divise les deux membres d’une égalité par un même nombre différent de zéro , on conserve une égalité. ∀a, b ∈ R ; ∀ c ∈ R0 : a = b => a : c = b : c |
Les équations que tu as rencontré en deuxième étaient toutes du premier degré, car dans chacune d’elles, le degré le plus élevé de l’inconnue (« x » le plus souvent) était 1.
Exemples :
x + 14 = -30 |
4x + 5 = 2x+ 7 |
-27 = 3x |
3x = 51 |
7x = 0 |
0x = -6 |
|
|
0x = 0 |
Par contre, l’équation :
x² - 4 = 0
n’est pas du premier degré puisque « x » apparaît à la puissance 2. De même, l’équation :
(x + 2)(2x – 4) = 0
n’est pas du premier degré puisque « x » apparaît à la puissance 2 après distributivité.
Pour résoudre de telles équations, ce que tu as déjà fait en deuxième :
Certaines équations qui semblent être du premier degré ne le sont pas quand à la fin de la résolution tu trouves une égalité du type :
Tu obtiens l’égalité suivante :
Cette égalité est vraie pour toutes les valeurs de x et tout nombre est solution de l’équation ; elle est indéterminée.
Tu obtiens une égalité du type :
Cette égalité est fausse pour toutes les valeurs de x et l’équation n’admet aucune solution; elle est impossible.
Les deux cas abordés en classe sont envisagés dans cette vidéo :